"Je vis à Seattle depuis cinq ans seulement, mais je suis déjà très attaché à la région. Je suis originaire de Détroit et le dépaysement fût total lorsque je suis arrivé ici. Mer, lacs, forêts, montagnes –même volcan – on y trouve tout ce que la nature à offrir et ça fait du bien. Respirer l’air pur, être proche de la nature tout en habitant une des grandes villes du pays, c’est vraiment très appréciable. Contrairement aux préjugés, il ne fait pas si froid que ça ici. J’ai vécu deux ans à Chicago et je peux vous dire qu’il fait bien plus froid là-bas qu’ici. Non ici ce qui est embêtant, c’est vraiment la pluie. Il pleut vraiment souvent. Les gens quand on leur dit west coast, ils pensent Californie, ils pensent soleil. Bien ici c’est pas du tout le cas, mais Seattle est une très belle ville. La vie y est certes plus chère qu’à Détroit, mais ça en vaut le coup, je ne regrette pas d’être venu m’installer ici." – Tony, 37 ans, conseiller juridique.
"J’ai grandi en Californie et les premiers mois à Seattle ont été assez compliqué. J’avais vraiment du mal à me faire ce climat pluvieux. A Santa Monica il y avait du soleil presque toute l’année, du coup le changement a été plutôt radical. Mais au fil du temps, j’ai appris à me plaire dans cette ville, à l’aimer. Aujourd’hui c’est vraiment ma maison, c’est ici que j’ai construit ma famille et je ne changerai cela pour rien au monde. Les gens sont adorables ici, souriant, comme en Californie, les nouveaux riches en moins. Les gens sont ouverts et il y a beaucoup de diversité. En venant ici j’avais quelques préjugés sur la population, je me disais qu’il y allait avoir des gens rustres, un peu comme au Texas, mais finalement je me plais vraiment ici, c’est une ville où il fait bon vivre." – Carrie, 46 ans, responsable marketing.
"J’ai toujours vécu à Seattle. J’ai voulu partir pour mes études mais je suis finalement resté. Parce qu’on a beau dire ce qu’on veut, on a beau rêver de New York ou de l’étranger, dire qu’on a fait le tour de Seattle, qu’on veut voir autre chose, on est quand même attaché à cette ville. Ici, il n’y a pas le glamour de New York, le climat de Los Angeles, les plages de Floride – on n’a même plus d’équipe de Basket – mais ça reste une superbe ville. J’ai déjà eu l’impression de tourner en rond ici c’est vrai, mais au final, on découvre toujours de nouvelles choses, de nouvelles facettes de la ville. Je suis fier d’être un enfant de Seattle et je pense sérieusement rester ici jusqu’à la fin de mes jours. J’ai tout ce qu’il me faut sur place, à quoi bon aller chercher ailleurs ?" – Klay, 22 ans, étudiant.
Dépité, j’éteignais la télé. Bordel ce que les émissions de nuit pouvaient être chiantes. Mais c’était le rituel lorsque j’étais touché par des insomnies. Regarder un programme barbant jusqu’à m’endormir. Sérieusement, il faisait même de la pub pour Seattle maintenant, c’était n’importe quoi. Ces personnes là ? Elles avaient été payé pour dire ce qu’on voulait les entendre dire. Le pire dans tout cela, c’est que certaines personnes allaient croire à tout ce ramassis de conneries qu’ils venaient de déblatérer. Non, Seattle ça n’faisait clairement pas rêver. Seattle c’est la pluie et le froid, Seattle c’est presque le Canada. Alors me faîtes pas croire que ça fait rêver l’audience. Je décidais finalement à aller me coucher, peut-être Morphée serait enfin prêt à m’accueillir dans ses bras, avec un peu de chance. Peu à peu mes paupières se fermaient d’elles-mêmes, ce programme merdique avait réussi à m’endormir. Mais en y réfléchissant bien, j’avais beau cracher d’ssus, moi aussi je l’aimais cette putain d’ville. C’était ma ville. C’était Seattle.